Ralentir la concurrence
Dans le 2e pilier, un marché s’est développé, dans lequel ce sont surtout les institutions collectives et communes (semi-)autonomes (ICC) qui se disputent les nouvelles affiliations.
Continuez à lireLes pancakes font partie de l’automne, au mĂŞme titre que le brouillard, la bruine, les feuilles aux teintes dorĂ©es et les citrouilles. Et j’écris dĂ©libĂ©rĂ©ment «pancakes». En effet, si je parlais de «Pfannkuchen», cela pourrait signifier deux choses: d’une part, un plat Ă base d’oeufs, fin et plat, cuit dans une poĂŞle, semblable Ă une omelette ou Ă une crĂŞpe. D’autre part, le terme de «Pfannkuchen» est utilisĂ© dans certaines rĂ©gions pour dĂ©signer une pâtisserie sucrĂ©e fourrĂ©e, connue ailleurs sous le nom de « Berliner» ou de «Krapfen». Imaginez que vous pensiez Ă ces « Berliner» ou «Krapfen» et que j’écrive que ce plat peut aussi ĂŞtre savourĂ© avec du fromage et du jambon par exemple. Cela vous donnerait immĂ©diatement la nausĂ©e!
Pour des raisons gustatives et de clarté, nous nous en tiendrons donc au mot «pancake ». D’une certaine manière, c’est un peu regrettable car qu’il existe tant de synonymes savoureux pour le mot allemand « Pfannkuchen». OEufs brouillés, omelettes ou crêpes ont déjà été cités et peuvent être facilement complétés par des gâteaux aux oeufs, des «Plinsen» et des «Palatschinken». Mais même si tous ces plats – à la différence des «Berliner» ou des «Krapfen» – désignaient effectivement la même chose, je ne pense pas que nous nous comprendrions vraiment. Les termes de «Palatschinken» et de «Pfannkuchen» vous font-ils vraiment penser à la même chose ? Ou bien l’idée que vous vous faites des «Palatschinken » vous ramène-t-elle à nouveau vers les produits à base de viande salés ?
Et comment sauriez-vous – je me le demande – que je parle toujours de la même crêpe de la première ligne même si j’emploie le mot omelette ? Comment sauriez-vous que j’utilise «crêpe» au lieu d’«omelette», par exemple pour économiser des caractères, pour ne pas me répéter ou simplement parce que je préfère secrètement ce mot ? Et même si vous saviez que l’omelette désigne en réalité toujours la même crêpe, ne seriez-vous pas quand même induit en erreur? Imaginons que je vous révèle, par exemple, que j’aime par-dessus tout déguster mon omelette avec du sirop d’érable et des baies cueillies avec soin dans le jardin. Ne seriez-vous pas tenté de faire une analyse psychologique pour savoir ce que le fait d’utiliser le mot «omelette» plutôt que le mot «crêpe» révèle sur l’auteure ? Peut-être me qualifieriez-vous de radine ou me reprocheriez-vous d’avoir une relation difficile avec les anaphores, les épanalepses et les anadiploses et en rechercheriez-vous les raisons dans mon enfance. Peut-être m’accuseriez-vous de discrimination envers les crêpes ou d’appropriation culturelle. Et voilà , ma généreuse révélation sur moi-même serait déjà terminée, tandis que le petit Freud qui sommeille en vous aurait connu son heure de gloire. Et tout cela à cause d’omelettes plutôt que de crêpes – voilà le résultat !
À propos d’oeufs: dans de nombreuses cultures, l’oeuf a une profonde signification symbolique, souvent comme signe de fertilité, de nouveau départ et de renaissance. Dans différentes religions et mythes, l’oeuf est considéré comme à l’origine de la vie, par exemple comme l’oeuf du monde, à partir duquel le ciel et la terre ont été créés. L’oeuf fait aussi partie intégrante des coutumes et des fêtes, comme Pâques, où il symbolise la résurrection du Christ. Qu’est-ce que cela a à voir avec notre sujet ? Absolument rien, mais vous voudrez peut-être élargir vos connaissances?!
Pour en revenir au pancake automnal (que je préfère d’ailleurs recouvrir de sirop d’érable et de baies fraîches) : les explications ci-dessus sur le pancake devraient être extrêmement utiles pour les caisses de pensions. A vrai dire, les passages ci-dessus consacrés au pancake contiennent déjà tous les ingrédients importants pour une communication savoureuse sur les caisses de pensions. Permettezmoi de vous résumer brièvement : n’utilisez que des termes sans équivoque (pancake ou caisse de pension) et renoncez aux synonymes (pas d’omelette, pas d’institution de prévoyance, pas de caisse, pas de fondation). N’ennuyez pas vos lecteurs avec des contenus que vous seul pensez devoir connaître (histoire culturelle de l’oeuf ou règlement de la caisse de pension).
Oh, et très important : venez à l’essentiel. Autrement dit: mon cher, toi qui affirmais que les caisses de pensions et les pancakes ne pouvaient pas être réunis dans un même texte, c’est moi qui ai gagné ce pari. Tout est une question de communication. Vraiment ? Vraiment.
Dans le 2e pilier, un marché s’est développé, dans lequel ce sont surtout les institutions collectives et communes (semi-)autonomes (ICC) qui se disputent les nouvelles affiliations.
Continuez à lireQuand on m’a donné le thème de ce texte, j’ai pensé spontanément: «Pour les caisses de pensions, mieux vaut l’intelligence artificielle que pas d’intelligence du tout.» Je ne peux bien sûr pas écrire cela et encore moins le mentionner au début de mon texte. Mais heureusement, nous sommes entre nous.
Continuez à lireLa plupart des caisses de pensions ont certainement déjà débattu de la question du «bon» degré de couverture. Le degré de couverture technique est-il la référence absolue ou faut-il plutôt se baser sur le taux économique? Que signifie exactement le degré de couverture des risques? Quelle unité de mesure est utilisée à quelles fins et laquelle est communiquée à l’extérieur?
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Ou pourquoi les pancakes sont utiles pour les caisses de pensions